
Racontez-nous votre parcours…
J’ai une maîtrise d’histoire, complétée d’un DESS de gestion informatique, un moyen de rentrer dans le monde de l’entreprise. En fait, depuis le collège, je sais que je veux être journaliste. Après un court passage dans une agence de relations presse, je suis entrée aux Editions Larivière en tant que secrétaire de rédaction.
J’ai ensuite rejoint le groupe Lilédition, aux côtés de Pierre Dieuzeide, où j’ai occupé les fonctions de secrétaire de rédaction, responsable d’édition et rédactrice en chef adjointe. Et il y a huit ans, j’ai pris la rédaction en chef de Batiactu.
L’évolution marquante de votre métier depuis ces dernières années ?
Le web, c’est la vraie révolution ! Ca a changé beaucoup de choses, à la fois dans la manière de travailler, d’écrire, de gérer l’information. Tout va plus vite. Il faut être plus réactif, plus incisif. Ca oblige à aller à l’essentiel, tout de suite.
Votre meilleur souvenir dans le métier ?
J’en ai tellement. Je me rappelle d’un lancement presse complétement fou pour le parfum Fuel For Life de Diesel. Nous devions voyager dans l’Orient Express pour une destination inconnue, une ville qui n’existe pas, un univers créé pour mettre en exergue les sens. C’était le jour et nous avions l’impression que c’était la nuit, comme coupés du monde, c’était magique.
Et plus récemment, ma plus belle émotion était à l’occasion d’un voyage Christian Louboutin à Londres, nous sommes allés voir l’exposition Alexander Mc Queen, c’était tellement beau que j’ai eu les larmes aux yeux.
Votre plus belle interview ?
Ce qui me marque, ce sont les rencontres avec des personnes. J’ai le souvenir de celle avec Damien Deleplanque, patron du groupe Adeo. C’était ma première grosse interview. C’est un homme très charismatique, à la carrière fulgurante. Je pense également à l’architecte Jacques-Emile Lecaron, qui conçoit des maisons colorées extraordinaires. C’est un homme d’une autre planète, animé. Tous les deux, dans des registres différents, ils arrivent à vous subjuguer.
La personne que vous aimeriez interviewer ?
Peut-être en rapport avec l’actualité, Christiane Taubira ! C’est une personne qui a le courage de ses opinions, tenace, pugnace. Dans une autre vie, j’aurai aussi aimé interroger Nelson Mandela !
Si vous n’aviez pas été journaliste, qu’auriez-vous fait ?
Je ne sais pas ! Je n’ai pas d’autres compétences que celle d’écrire. Peut-être tout plaquer pour aller aider des personnes en difficulté, ou mettre cette capacité à écrire et à communiquer à leur service. En particulier les enfants. Leur cause me tient particulièrement à cœur.
Un conseil à partager aux attachés de presse ?
J’attends d’eux sincérité, honnêteté, fiabilité, disponibilité. Nouer une relations de confiance avant tout, transparente, pour pouvoir dire quand une information m’intéresse ou pas.
Un talent ou une passion ?
Je suis un peu touche à tout ! J’aime tester différentes activités. En ce moment, je fais du badmiton, après avoir pratiqué le taekwondo et la Zumba. Pareil dans la cuisine, j’aime me lancer dans de nouveaux plats, en particulier asiatiques et indiens bien-sûr puisque que je suis née à Pondichéry.