
Le changement qui vous a le plus marqué dans l’industrie du tourisme ces dernières années ?
Sans hésiter, avec l’arrivée d’internet, la facilité pour les voyageurs de rentrer en contact directement avec les réceptifs (que nous appelons chez Evaneos les agences locales) du monde entier. Ils peuvent aujourd’hui construire, avec des experts, basés à destination, des voyages réellement sur mesure.
Présentez-nous une journée type…
En tant que Country Manager en charge des marchés francophones chez Evaneos, je n’ai pas réellement de journée-type. J’essaie néanmoins d’équilibrer au mieux mon temps entre 1/ les sujets marketing qui ont pour objectifs de faire connaître notre concept et notre marque 2/ les sujets de production qui consistent à sélectionner et aider nos agences locales partenaires à répondre au mieux aux attentes de nos voyageurs 3/ le suivi de la satisfaction de ces mêmes voyageurs qui est, vous l’imaginez, notre meilleure publicité.
Votre plus beau souvenir ?
Ils sont nombreux ! Le premier qui me vient à l’esprit est une reconnaissance que nous avions faîte à Madagascar entre Antananarivo et Diego Suarez : nous étions partis une semaine, en autonomie de gasoil, eau et nourriture sans savoir réellement par où nous allions passer ni où nous allions dormir. Nous avions parcouru des pistes à des vitesses inférieures à 10km/h et avions « découvert » Analalava, une ville au charme envoûtant et aux habitants particulièrement accueillants, oubliée de tout développement touristique, au Nord-Ouest de la Grande Île.
La destination où vous nous emmèneriez ?
Une destination que je connais relativement bien pour y être allé 4 fois : le Népal. C’est un Royaume d’une grande richesse culturelle et naturelle. La marche est, de loin, le meilleur moyen de le parcourir et elle se pratique dans des vallées où vivent encore énormément de Népalais, cultivateurs ou éleveurs. Evidemment, c’est aussi de très majestueuses montagnes : on y trouve tout de même 8 des 14 sommets de plus de 8000 mètres que compte notre planète ! Enfin après le tremblement de terre de 2015, le Népal a besoin de voir revenir les touristes !
Si vous n’aviez pas fait ce métier…
J’aurais voulu être journaliste. Je pense que c’est un métier qui permet de rencontrer des personnes et de vivre des expériences d’une grande variété. Et les journalistes voyagent aussi beaucoup !
Une personnalité qui vous inspire ?
S’il est aujourd’hui très médiatisé, j’ai suivi et lu Mike Horn depuis son premier livre : j’adore son esprit d’aventure, de rencontre, son ambition, sa fraîcheur et surtout son optimisme.
L’endroit où vous partez en vacances pour vous ressourcer ?
J’adore les hauts plateaux du Vercors : j’y ai découvert la montagne sous toutes ses formes : randonnée, escalade, VTT, ski… mais aussi une identité territoriale forte. J’essaie d’y aller à chaque saison : les paysages et l’ambiance y sont toujours très différents.
Un livre préféré ?
Allez… encore un peu de montagne avec un livre qui m’a beaucoup marqué et qui est peut-être le seul que j’ai relu : Annapurna, premier 8000 de Maurice Herzog : l’histoire de l’ascension du premier sommet de cette altitude par une cordée française en… 1950. Le matériel n’était pas le même, les cartes d’une approximation certaine, le métier de routeur météo n’existait pas… bref une véritable épopée.
Une passion ?
J’ai découvert il y a quelques années le surf : c’est une activité qui demande peu de matériel, peu d’organisation et qu’on peut pratiquer dans de nombreux pays. Pour débuter, je vous conseille de partir en road-trip le long de la péninsule de Nicoya sur la façade Pacifique du Costa Rica : inoubliable!
Un conseil à partager avec les bureaux de représentation ?
Peut-être (encore) plus s’associer à des opérateurs comme Evaneos dans la promotion de leurs destinations : au contact des voyageurs nous connaissons en général bien leurs attentes et ils nous font en général particulièrement confiance ;).